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Comme le rappelle une étude américaine de 2019, le décollement trophoblastique concernerait 0,5 à 40% des grossesses. Ce large intervalle montre la difficulté à mesurer l’ampleur du phénomène qui est finalement évalué à 2,5% des grossesses par la plus large méta-analyse réalisée à ce jour sur le décollement trophoblastique (une méta analyse est une analyse scientifique regroupant les résultats de plusieurs études).
Mais tout d’abord, que signifie ce terme un peu barbare ? Le décollement trophoblastique est le décollement de la paroi de l'utérus de tout ou partie du futur placenta qui porte le nom en début de grossesse de trophoblaste. C’est une des complications les plus répandues du début de grossesse et alors que l’heureuse nouvelle vient tout juste d’être découverte, parfois après de longs mois ou années d’attente, cette nouvelle peut être difficile à gérer pour les futures mamans. C’est d’autant plus vrai que le personnel soignant peine à donner des recommandations documentées et cohérentes dans une telle situation.
A 5 semaines de grossesse, je pars à l’hôpital pour d'importants saignements. Convaincue d’avoir perdu mon bébé, je ne me fais pas vraiment d’illusions sur le résultat de l’échographie de contrôle qu’on me propose aux urgences. Surprise. Le bébé va bien et son cœur bat normalement. L’interne ajoute qu’il y a un « petit décollement ». Tellement soulagée que le bébé soit toujours là je ne pose pas plus de questions, je demande simplement si je dois prendre des précautions particulières et il m’est indiqué de faire un contrôle échographique sous 15 jours et de continuer ma vie normalement.
J’applique donc les conseils que l’on m’a donnés et 15 jours plus tard je me rends chez une sage femme pour faire un contrôle. J’ai à présent un décollement de plus d’un tiers de l’œuf, soit un décollement « moyen » (en dessous il s’agit d’un petit décollement et au dessus de 50% on parle de décollement important). Mon décollement s’est donc empiré entre les deux contrôles. La faute à mes déplacements réguliers à vélo et au sport que j’ai continué sur la recommandation des urgences ? La faute à pas de chance ? La sage femme qui réalise le contrôle me recommande de bien me reposer au moins 15 jours, jusqu’au prochain contrôle, d’éviter les transports, la voiture, les marches longues, de proscrire le vélo, elle m’indique même que rester allongée est plus recommandé que de simplement m’asseoir. Un peu paniquée par ces recommandations alarmistes, je demande si je dois m’inquiéter, si j’ai des chances importantes de perdre le bébé, on me répond que le diagnostic n’est pas favorable et qu’il faut vraiment que je me repose. Je sors de là vraiment triste et un peu dans l’incompréhension. Dès mon retour à la maison, j’essaye d’y voir plus clair : je cherche partout sur internet et rien, pas un seul article de recherche en français sur le sujet, que des recommandations d’anonymes aussi peu qualifiées que moi sur des forums, parfois très alarmistes, parfois très rassurantes, bref, personne ne semble savoir de quoi il parle.
Pas démotivée pour si peu, je sors ma plus belle plume et écris à ma gynécologue (qui consulte à l’hôpital Port Royal à Paris, est jeune et supposément au courant de son sujet), je demande si je dois m’inquiéter, m’arrêter de travailler, de faire du sport ou autre ? On me répond, je vous cite « il n’est pas recommandé de repos strict en cas de décollement, cela n’a jamais fait preuve d’une meilleure issue. Evitez tout sport violent (par ex boxe), mais rassurez-vous, vous pouvez continuer à faire du vélo et n’avez pas besoin d’être alitée ». A ce stade, je deviens sérieusement méfiante : comment le personnel soignant peut il à ce point raconter des choses différentes ? Ni une ni deux, je passe un coup de fil à mon beau frère gynécologue, diplômé récemment, j’ai hâte d’entendre son avis. Celui ci me présente un point de vue équilibré, ni repos strict en mode alitée, ni vélo, selon lui je dois me ménager mais ne pas m’inquiéter. Bon, ca a le mérite de me rassurer mais je reste sceptique. Qui a tort, qui a raison, que dit la science ? Après cette longue introduction, voici la réponse que j’ai trouvée (dans la recherche scientifique bien sûr, seulement en anglais, en français rien du tout…).
Tout d’abord, parlons des causes. C’est rapide car elles ne sont pas identifiées pour la plupart. Un seul facteur a été identifié comme favorisant les décollements du trophoblaste (doublement du risque), ce sont les grossesses après FIV d’après une étude de 2014. Pour le reste, néant total, on ne sait pas. Les paramètres testés usuellement chez la femme enceinte comme l’usage de tabac, alcool, l’âge maternel, la présence d’un utérus cicatriciel ne montrent pas de corrélation avec le décollement trophoblastique d’après cette même étude. Passons donc à la séquence suivante : le diagnostic. Un décollement du trophoblaste est souvent associé à des saignements (chez 33% des femmes souffrant de cette pathologie contre 8% en moyenne chez toutes les femmes enceintes, d’après une étude de 2019) et parfois à des contractions utérines. En un mot, les symptômes associés à un décollement ne concernent finalement qu’une minorité de femmes souffrant effectivement d’un décollement, ce qui explique sans doute les écarts de chiffres de prévalence cités en introduction de cet article.
Viennent ensuite, plus intéressant, les conséquences. Je me suis rapidement demandé après le diagnostic si ce décollement allait affecter la suite de ma grossesse, et en particulier si j’avais plus de chance de faire une fausse couche comme on le lit absolument partout sur les internets français (aka les forums doctissimo, les sites un peu sérieux n’évoquent malheureusement pas le sujet). La réponse est rassurante : non, le décollement du trophoblaste n’induit pas un risque plus important de fausse couche, cela est vrai même en présence de saignement et la taille de l’hématome n’influe pas sur ce résultat. Si plusieurs études, dont la méta-analyse de 2011 précédemment citée indiquent que le risque de fausse couche est plus élevé chez les femmes ayant eu un décollement du trophoblaste (environ deux fois plus élevé que pour une grossesse normale ce qui porterait le risque à environ 20% d’après cette même étude), cette information est contredite par l’étude de 2019 précédemment citée qui n’a pas trouvé de lien formel entre décollement trophoblastique et risque de fausse couche, une fois corrigé plusieurs paramètres dont l’effet de l’âge de la mère. L’étude de 2019 identifie en effet plusieurs limites méthodologiques remettant en cause les résultats des principales études regroupées dans la méta-anlayse de 2011, indiquant qu’elles ne permettent pas d’établir de lien formel entre décollement trophoblastique et risque accru de fausse couche. Les autres liens présentés dans cette dernière analyse entre décollement du trophoblaste et risque d’accouchement prématuré et de pré-éclampsie souffrent des mêmes limites méthodologiques et doivent donc être considérés comme non démontrés.
Finalement, l’analyse de la littérature montre qu’il n'est établi aucun lien reposant sur une solide méthodologie statistique entre décollement du trophoblaste et pathologies ultérieures durant la grossesse. Il serait toutefois utile que davantage d'études que celle de 2019 confirment ce résultat.
Venons en à présent à ce que vous pouvez faire si vous présentez un décollement du trophoblaste. Là encore la science ne dit rien de clairement démontré (d’où peut être le n’importe quoi des recommandations médicales que j’ai reçues). Mon médecin de l’hôpital Port Royal à Paris n’avait pas totalement tort : le repos strict n’a jamais fait preuve d’une meilleure issue. Toutefois, bémol important, le repos strict n’a tout simplement jamais fait l’objet d’une étude sérieuse, il est donc un peu fallacieux de dire que le repos strict n’a jamais fait preuve d’une meilleure issue quand le sujet n’a pas été sérieusement étudié. A l’inverse, d’où proviennent alors les recommandations très alarmistes de ma sage femme ? Je n’en saurai rien si ce n’est probablement du simple principe de précaution : si l’œuf est en train de se détacher de l’utérus, le bon sens indique que subir des chocs répétés sur un vélo n’est peut être pas la meilleure idée, je n’en sais rien. Après avoir longuement cherché j’ai trouvé une seule étude abordant l’impact du repos strict dans le cas de patiente souffrant d’un décollement du trophoblaste, cette étude ne jouit pas d'une méthodlogie statistique très robuste mais a le mérite d'exister. L'étude réalisée sur 230 femmes souffrant d’un décollement (soit un nombre statistiquement réduit) suivait le protocole suivant : il a été recommandé à toutes les femmes le repos strict. 200 femmes ont suivi la recommandation médicale et 30 femmes ont décidé de poursuivre leurs activités usuelles. Finalement, le groupe ayant continué ses activités a subi deux fois plus de fausses couches et 30% de plus d’accouchement prématuré. Toutefois, et c’est un biais très important, l’étude a laissé le choix aux femmes et n’est pas fondé sur deux groupes choisis aux hasard. Cette méthodologie ne permet pas d’isoler le repos comme étant la cause des meilleurs résultats obtenus par le groupe des 200 femmes car d’autres facteurs peuvent jouer et n’ont pas été mesurés, par exemple, les femmes qui n’ont pas suivi la recommandation du médecin ont peut être aussi plus tendance à présenter les facteurs de risques usuels des fausses couches, peut être que ces femmes étaient moins attachées à leur grossesse et qu’un facteur psychologique a pu en affecter le terme ? Nous n’en savons rien, l’étude montre donc que le repos peut permettre un meilleur rétablissement mais ne le démontre pas. Dernier point : votre médecin vous a probablement prescrit de la progestérone pour aider à l’implantation de l’œuf. Il est effectivement démontré que la progestérone réduit le risque de fausse couche au premier trimestre, mais il est à noter qu’aucune étude sur une cohorte suffisamment nombreuse n’a été conduite sur le lien précis entre progestérone et résorption d’un décollement trophoblastique. La prescription de progestérone dans le cas d’une telle pathologie pour une femme ne présentant aucun facteur de risque en faveur d’une fausse couche semble donc résulter de la méconnaissance du fait que le décollement n’engendre pas davantage de risque de fausses couches. Nul besoin, donc, de réclamer la progestérone si l’on ne vous en a pas prescrit et que vous n’êtes pas à risque de fausse couche.
Le décollement trophoblastique est une complication répandue et bénigne du premier trimestre de la grossesse qui ne préjuge aucunement de la suite de la grossesse. Finalement, que peut-on faire quand on fait face à un décollement trophoblastique ?
La première chose, essentielle je crois,est de dédramatiser car il n'est pas démontré que le décollement favorise le risque de fausse couche ou de complication ultérieure durant la grossesse. Une sage recommandation me semble t-il, serait de vous répéter ce que m’a dit mon beau-frère gynécologue : ménagez vous, écoutez-vous et faites selon votre bon sens à défaut de connaître un traitement certain. Cette pathologie est diagnostiquée massivement aujourd’hui en raison de contrôles échographiques précoces et réguliers, à n’en pas douter elle existait déjà au temps de nos grands mères, celles ci l’ignoraient et ne s’en portaient pas plus mal, alors restons zen pour le bien de nos bébés !
PS : Attention, cet article présente uniquement des informations relatives au décollement trophoblastique (soit le décollement survenant en début de grossesse). Le décollement placentaire est le décollement qui survient après la formation du placenta (au 3e mois de grossesse et au delà) et fait l’objet d’autres recherches, d’autres conclusions et d’autres protocoles qui ne sont pas abordés ici !
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